Claude Martin
Cédric du Monceau
Thierry GUILLOIS Président de la Commission juridique et fiscale, Haut Conseil à la vie associative (HCVA) ; avocat associé, Cabinet PDGB.
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Les termes « écologie » et « économie » ont une racine commune : si
l'écologie consiste en l'étude de notre « maison », l'économie,
quant à elle, s'intéresse à la gestion de cette même « maison
».
La pression exercée par la population mondiale actuelle sur les
ressources naturelles (ou empreinte écologique) excède de 20% la
charge que peut supporter la terre (ou biocapacité) ; une situation
qui ne pourra pas se prolonger indéfiniment. En termes plus
économiques, il est clair qu'en prélevant annuellement plus que les
« intérêts » produits par les différents écosystèmes productifs
(sols, océans, forêts…), l'humanité érode le « capital naturel » et
crée, de ce fait, une « dette écologique » qui s'accumule au fil
des années. Or, les capitaux naturels ne sont pas
interchangeables.
Les questions qui se posent sont alors les suivantes : quels rôles
jouent donc la nature, l'environnement et la biodiversité dans
l'économie d'aujourd'hui, et quels liens l'économie entretient-elle
avec l'environnement ? Mais existe-t-il d'autres équilibres, plus
essentiels, que nous devons prendre en considération? La nature
est-elle un bon investissement ?