Olivier Pastré ** Professeur émérite, Université Paris 8. Contact : opastre@noos.fr.
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Olivier Pastré remet la nouvelle loi bancaire, la première depuis
celle de 1984 instituant le modèle de banque universelle, dans le
contexte de l’énorme chantier de réforme engagé après la crise,
qu’il concerne la sphère financière
Olivier Pastré remet la nouvelle loi bancaire, la première
depuis celle de 1984 instituant le modèle de banque universelle,
dans le contexte de l'énorme chantier de réforme engagé après la
crise, qu'il concerne la sphère financière proprement dite ou la
gouvernance mondiale. La loi bancaire n'est donc qu'« une goutte
d'eau » dans un verre néanmoins à moitié plein : s'il émet des
réserves sur certains aspects du texte, comme le plafonnement des
frais bancaires, l'auteur salue les qualités de la loi, élaborée
très vite pour répondre à une situation d'urgence, enterrant les
grands débats sur le et surtout mettant plus l'accent sur le
renforcement des pouvoirs des régulateurs nationaux que sur la
réglementation, ce qui répond au besoin du moment. Cette nouvelle
loi globalement positive n'empêchera pas, à elle seule, une
nouvelle crise ; elle laisse notamment de côté un phénomène majeur,
le shadow banking, une nouvelle finance qui pourrait être la
cause de la prochaine crise.