Dr Peter Bofinger
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La part des capitaux propres dans les entreprises allemandes a
fortement baissé et est nettement inférieure aux niveaux rencontrés
dans les pays anglo-saxons. La « pensée dominante » attribue ce
phénomène à un « déficit en capitaux propres » lié à une
productivité des entreprises insuffisante, des frais de transaction
importants et une fiscalité favorable aux emprunts de capitaux. À
l'inverse, les adversaires de cette « opinion dominante » rejettent
l'existence d'une carence en capitaux propres pour l'ensemble de
l'économie allemande. L'article expose donc ces deux thèses et
donne des éléments d'évaluation empirique de leur pertinence sans
pouvoir rejeter l'opinion dominante.