Jean-Louis Fort Banque de France, Directeur général de la Commission Bancaire
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Face à l'internationalisation des activités bancaires, les
autorités de contrôle ont renforcé leur coopération dans le double
but d'assurer une surveillance efficace des banques et d'harmoniser
les conditions de concurrence.
Au niveau international, le Comité de Bâle sur le contrôle
bancaire, créé dès 1.975, constitue la principale structure de
coopération des autorités de surveillance bancaires. Le concordat
de Bâle organise la répartition des responsabilités et les échanges
d'informations entre contrôleurs
des groupes bancaires d'envergure internationale ; il a élaboré
pour ceux-ci les normes minimales d'adéquation des fonds
propres.
Au niveau européen, la réalisation du marché unique bancaire, fondé
sur les principes de la reconnaissance mutuelle et de la
surveillance par le pays d'origine, s'est accompagnée d'une
harmonisation poussée des conditions d'exercice de l'activité
bancaire et de réformes institutionnelles favorisant les échanges
d'informations prudentielles, ce qui assure à l'ensemble un
fort degré de convergence.
L'évolution des marchés et l'essor des conglomérats financiers
appellent néanmoins une coopération entre les autorités de
surveillance responsables des établissements de crédit, des
entreprises d'investissement et des compagnies d'assurance.