Pierre-Antoine Cousseran Agence financière pour le Proche et Moyen Orient - Direction du Trésor
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Figurant jadis au rang des grandes places mondiales, la Bourse
égyptienne commence à peine à sortir de la profonde léthargie dans
laquelle elle se trouvait plongée depuis l'époque nassérienne. Le
cadre légal et réglemen- taire a fait l'objet d'une refonte
complète au cours des trois dernières années et l'activité s'est
quelque peu intensifiée. Pour autant le marché reste peu capitalisé
et relativement illiquide. Surtout, son mode de fonc- tionnement
technique appelle d'amples améliorations dans les domaines de la
circulation des titres, du règlement-livraison et de la sécurité
des transactions. Ce n'est qu'au terme d'une modernisation en
profondeur qu'elle pourra, à défaut de retrouver l'importance qui
était la sienne, au moins figurer en bonne place parmi les marchés
émergents du Proche- Orient, à l'instard de Tel-Aviv, d'Istanbul ou
d'Amman.