Michael Blair Directeur général adjoint, The Securities and Investment Board (SIB)
Télécharger Format PDF
Pour les Français, le concept correspondant est "déontologie"; pour
les Anglais, c'est "ethics". Dans les deux cas, la proposition est
qu'un code moral de conduite, reconnu par toutes les personnes de
bon esprit comme bénéficiant à ceux qui travaillent dans l'activité
concernée, fait sens et rapporte d'importants dividendes à tous
ceux qui sont concernés. Cela est particulièrement vrai dans le
secteur financier.
Cet article aborde ce sujet dans la perspective d'un organisme de
régulation du marché. Au Royaume Uni, les activités
d'investissement sont régies par les clauses du Financial Services
Act de 1986, qui exigent que les sociétés souhaitant travailler
dans le secteur soient autorisées. Pour obtenir l'autorisation, les
sociétés doivent être honnêtes, solvables et compétentes.
Le maintien et le renforcement de ces critères est un processus à
plusieurs étapes. La première consiste à s'assurer que les critères
ont une composante éthique adéquate, la seconde à déterminer
comment ces critères doivent être renforcés, et la troisième à
établir quel doit être le rôle des organismes de régulation dans ce
processus.