Amina Lahreche-Revil CEPII, TEAM-CESSEFI et Université dAmiens
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L'arrivée de l'euro imposera aux pays du sud de la Méditerranée
(PSM) de définir leur politique de change par rapport à cette
nouvelle monnaie. Cet article examine la politique de taux de
change réel de ces pays vis-à-vis de l'euro, dans un cadre
théorique autorisant l'existence d'une trappe à sous-développement,
et dans lequel une variation temporaire du taux de change réel peut
avoir un impact sur le rythme de croissance à long terme de
l'économie. L'analyse empirique montre que les PSM sont
susceptibles, compte tenu de leur niveau de développement, de tirer
effectivement profit de leur taux de change réel pour croître plus
rapidement, sans pour autant que cela dégrade les perspectives de
croissance de leurs partenaires européens. Les PSM doivent donc,
avant tout, éviter la surévaluation de leurs monnaies.