Fabrice Roth Maître de conférences à lUniversité Robert Schuman, Strasbourg
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Les mutuelles et les sociétés de capital-actions combinent de façon
différente les mécanismes de gouvernement d'entreprise que ce soit
pour des raisons d'organisation de la propriété ou de
réglementation. La réflexion sur ce thème privilégie le capital
financier dans le processus de création de valeur. Aussi la forme
mutuelle semble-t-elle moins efficace que la société par
capital-actions. Or, la primauté donnée au capital financier rend
peu adaptés les outils de gestion du capital humain, source de
création de valeur. De plus, le management du risque tend à
soustraire l'entreprise des situations à forte incertitude,
pourtant liée aux stratégies innovantes. Ce problème se répercute
sur celui de la gestion des informations, obérant les capacités de
réaction. Sur ces points, le système de gouvernement des mutuelles
peut avoir des atouts par rapport aux sociétés par capital-actions.