Jean-Marc Figuet Professeur, Larefi, université de Bordeaux. Contact : jean-marc.figuet@u-bordeaux.fr.
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L'Accord de Bâle II prévoit une évolution significative de la
réglementation prudentielle. Cet article traite l'un des aspects de
cette évolution : le traitement du risque de crédit. Nous montrons
que la mesure actuelle du risque de crédit, le ratio Cooke, est
inadéquate pour refléter le profil de risque du portefeuille
bancaire de crédit. En revanche, la future mesure du risque de
crédit apparaît plus efficace. En particulier, l'utilisation de
modèles de risque de crédit fondés sur les notations internes
(modèles IRB) permet de retracer plus fidèlement l'évolution du
risque de contrepartie. D'où une convergence entre le capital
économique et le capital réglementaire des établissements de
crédit. Néanmoins, nous montrons que l'approche IRB présente un
certain nombre de défauts qui peuvent affecter l'efficacité de la
réglementation prudentielle, et ce faisant la résilience au choc du
système bancaire, voire de l'économie dans son ensemble.