Dominique Garabiol Conseiller, Direction générale, banque commerciale et assurance, BPCE ; chargé d’enseignement, universités Paris 8 et Paris 13.
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Les biais prudentiels de Bâle I à l'origine de la réforme
produisaient aussi des distorsions de concurrence. L'amélioration
de la mesure des risques les réduit sensiblement même si des
distorsions nationales ou des arbitrages de modèles semblent
pouvoir subsister.
L'absence d'une reconnaissance des modèles internes limite en outre
la réduction des distorsions favorables aux assurances ou aux
banques d'investissement et défavorables aux banques diversifiées.
Des distorsions affecteront également certains secteurs emprunteurs
: pays en voie de développement, PME, private equity, financement
d'infrastructures.
La réforme libérera des fonds propres pour financer la croissance
organique ou externe de certaines banques ou systèmes bancaires
nationaux. Cet effet dépendra de leur profil d'activité.
Globalement, ce sont surtout les grands Groupes qui devraient en
bénéficier.