Esther Jeffers * Professeure, Département d'économie, Université de Picardie et CRIISEA. Contact : esther.jeffers@u-picardie.fr.
Damien Moyé
Augustin Maria
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L'hypothèse d'efficience des marchés financiers est une théorie
généralement acceptée par un grand nombre d'universitaires et de
praticiens. Elle met en doute la valeur des méthodes visant à
prévoir le comportement des cours des actifs financiers. La
volatilité constatée sur les marchés financiers a redonné une
actualité certaine à ce thème et a remis en doute leur capacité à
évaluer « correctement » les actifs qui y sont cotés. Nous
analysons la volatilité bimestrielle du Dow Jones, du CAC 40 et du
SBF 120 entre 1993 et 2003. Quatre éléments intéressants se
dégagent de cette analyse: 1- la volatilité des trois indices s'est
amplifiée à partir de l'année 1996 ; 2- la volatilité du Dow Jones
américain est moins importante que celle des indices français
retenus ici pour notre étude ; 3- nous constatons un décalage
temporel. Enfin nous nous attachons à comparer les deux marchés
français et essayons de comprendre pourquoi le CAC 40 est le plus
volatil.