Alain Raybaut
Dominique Torre * GREDEG, CNRS, Université Côte d’Azur.Contacts : dominique.torre@gredeg.cnrs.fr ; Qing.XU@univ-cotedazur.fr.Les auteurs remercient Jean-Paul Pollin, dont les remarques et les suggestions sur la première version de ce texte ont permis de l’améliorer et de lui donner sa forme définitive.
Richard Sandor
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Cet article expose la logique, les conditions de validité et
d'application des accords monétaires ultra-fixes. Les fondements
analytiques des unions monétaires marqués par l'incidence des
débats de la macroéconomie contemporaine sur l'évolution de
l'approche en termes de zones monétaires optimales sont d'abord
envisagés. L'homogénéisation de la zone monétaire peut s'appuyer
sur l'accord qui constitue l'union alors que la logique classique
envisageait une causalité inverse. Puis les caisses d'émission et
les formes de dollarisation, au caractère moins coopératif et plus
asymétrique, sont considérées. La dollarisation, système de
régulation quasi-automatique par une monnaie d'ancrage extérieure,
n'offre aucun moyen de contrôle par les autorités internes.
Certaines marges de manœuvre subsistent avec le currency board.
L'article s'intéresse en particulier aux débats relatifs à la
nature des régulations qui le caractérisent.