Rémi Pellet Professeur à lUniversité Lille II
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Dans cet article, les auteurs reviennent d'abord sur les raisons
pour lesquelles l'assiette du financement de l'assurance maladie
est resté « plafonnée » jusqu'au milieu des années 1980. Ils
évoquent ensuite les conditions dans lesquelles des recettes
fiscales ont été substituées à des cotisations sociales salariales
afin d'être directement affectées au financement des dépenses dites
« en nature » de l'assurance maladie. Enfin, après avoir présenté
les dispositions de la loi du 13 août 2004 qui réforment très
partiellement le financement de l'assurance maladie, ils plaident
pour une accentuation de la fiscalisation de l'assurance maladie en
nous appuyant notamment sur les travaux des économistes de l'OFCE.