Philippe Jurgensen
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Le venture capital est, par l'apport de fonds propres aux jeunes
entreprises innovantes, un
élément crucial de compétitivité économique. Malheureusement, les
investisseurs en
non-coté ont une préférence marquée, en France comme en Europe,
pour les LBO - qui
représentent plus de 80 % de leurs investissements ; le
capital-développement ne reçoit
qu'un dixième des apports et le véritable capital d'amorçage à
peine 5 %, et la tendance est
à la baisse en proportion malgré une croissance en valeur absolue.
La crise financière n'a rien
arrangé... Pour ranimer les vocations de véritables
capitaux-risqueurs, trois éléments sont
nécessaires : des accompagnateurs, des possibilités de sortie en
Bourse et des incitations
fiscales. Ces efforts devraient aider les investisseurs privés à se
réintéresser davantage à
l'aspect le plus créatif et le plus noble de leur métier.