Nicolas Véron
Lars-Hendrik Röller
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Une part croissante des investissements étrangers dans l'Union
européenne, fonds souverains y compris, proviendra de pays dotés de
régimes politiques divers auxquels les Européens n'adhèrent pas. Il
est probable qu'avec la crise actuelle, l'Europe ait davantage
besoin de ce type d'investissements et qu'elle soit plus sensible à
leurs incidences non économiques. Comme l'illustrent les Principes
de Santiago pour la transparence et la responsabilisation des fonds
souverains, les nouveaux pays investisseurs sont incités à ne pas
utiliser leurs actifs à des fins politiques. Ces mesures
incitatives ne sont pas pourtant suffisantes pour dispenser
l'Europe d'évaluer les risques sécuritaires liés aux nouvelles
tendances des investissements étrangers.