Michèle Debonneuil
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Face à l'épuisement de notre modèle de croissance de « l'avoir plus
», fondé sur la capacité des machines à produire davantage de
biens, cet article préconise la mise en place d'un nouveau modèle
mettant en avant « l'être mieux », fondé sur les nouveaux produits
de l'économie quaternaire permis par les nouvelles technologies de
l'information et des communications. Ce processus de destruction
créatrice est trop long pour être laissé aux seules forces du
marché, qui ne peut gérer, comme on l'a vu, sans subterfuge les
coûts sociaux de cette transformation. Les autres politiques
possibles pour l'après crise, qu'elles concernent la relance des
salaires, un certain protectionnisme ou la croissance « verte »,
risquent de prolonger la fuite en avant, si elles ne s'inscrivent
pas dans une démarche de promotion de l'économie quaternaire.